« L’éducation et la sensibilisation des citoyens à une utilisation responsable et respectueuse des réseaux sociaux constituent la solution durable », a-t-il ainsi indiqué pour résumer son propos. Dans ce cadre, depuis 2020, le ministère a initié plusieurs campagnes de sensibilisation, notamment à destination des jeunes, pour promouvoir une utilisation responsable du numérique. Et lui de noter par ailleurs que, au-delà des simples dérives individuelles, certaines manœuvres organisées exploitent la liberté d’expression pour diffuser de fausses informations, diffamer des individus ou nuire à l’image du pays. Dans ce contexte, la cellule de lutte contre la cybercriminalité du ministère se veut à la fois un organe d’éducation, de prévention et, si nécessaire, de signalement auprès des autorités compétentes.
Si l’Etat assure ne pas vouloir restreindre la liberté d’expression, il revendique néanmoins son rôle dans la lutte contre les abus. « L’Etat assume pleinement ses responsabilités face aux infractions commises en ligne », rappelle le secrétaire général. La fuite de la vidéo compromettante en est un exemple frappant. En effet, au-delà du scandale, elle illustre l’absence de garde-fous et la facilité avec laquelle une information, qu’elle soit vraie ou fausse, peut être massivement relayée, sans considération pour les conséquences humaines ou juridiques.
L.A.